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Article dans K. Revue Transeuropéenne, n°10, Charlot, le grand déserteur


Ce mois de Juillet est paru le nouveau numéro de K. Revue Transeuropéenne de philosophie et arts. Ce dixième numéro de la revue est consacré à Charlot, le personnage burlesque de Charles Chaplin et est intitulé Charlot, le grand déserteur.

Martin Dagois a eu l’opportunité d’écrire un article pour ce nouveau numéro de la revue. L’article, dont le titre est Chaplin, Charlot et le rire, les ressorts comiques du vagabond, évoque le personnage de Charlot principalement sous le prisme du comique.


Il est dans un premier temps question de situer Chaplin et le cinéma burlesque en perspective dans l’histoire du cinéma, avant de détailler les manières dont ce genre use des codes du tragique en les exaltant, en présentant des récits désorganisés au rythme débridés, où les personnages s’agitent sans réelle emprise sur le monde qui les entoure.

L’article évoque ensuite la construction du récit dans les films burlesques de cette époque au début du XXe siècle, où l’action prend généralement le pas sur la narration. Le récit a bien un cadre, mais c’est principalement pour disposer les personnages dans de nouveaux terrains de jeux, de nouvelles situations qu’ils dérègleront de façon effrénée.

Puis, l’article met l’accent sur la place prépondérante du corps dans le genre burlesque, et principalement chez Chaplin. Le cinéma burlesque est un cinéma d’action plus que de narration, et l’action est essentiellement celles des corps en mouvements permanents, toujours sur un rythme débridé. Le cinéma burlesque est un cinéma d’action par et pour le corps.

Il est finalement question des différences entre le personnage créé par Chaplin et celui de ses camarades du genre burlesques, comme Buster Keaton ou Harold Lloyd. Ce développement se poursuit avec des acteurs que l’on a pu voir à l’écran bien après Chaplin, comme Rowan Atkinson ou encore Peter Sellers, jusqu’au cas des plasticiens John Wood et Paul Harrison, dont les travaux portent dans un sens la trace de la filiation avec les pionniers du genre burlesque, notamment avec l’idée de la perte du la faculté de mouvement volontaire.


La revue est disponible en ligne à cette adresse : https://revue-k.univ-lille.fr/numero-10.html

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